Élodie Choueiry, assistante de direction : « la maîtrise de l’énergie commence par l’éducation »

Élodie Choueiry a intégré l’Agence Calédonienne de l’Énergie en août 2018. Après son BTS assistante de direction obtenu en 2007 en Métropole, l’envie de voir autre chose la saisit et elle pose ses valises à Nouméa en 2012. Son parcours professionnel se diversifie puisque, si en Métropole elle a travaillé dans un laboratoire opérant des tests de sécurité/qualité sur les jouets, à Nouméa elle sera assistante de direction dans une société de publicité puis dans une entreprise de pièces détachées. Et en 2018, l’Agence Calédonienne de l’Énergie la recrute.

Trois questions à…

Qu’est-ce qui vous a conduit à travailler à l’ACE ?

Élodie Choueiry : D’abord, c’était l’envie de changement après cinq années passées dans le domaine de l’automobile. Mais surtout, l’ACE était une structure naissante, tout était à créer et j’allais pouvoir proposer ma propre vision de mon métier et apporter ma pierre à l’édifice. D’un point de vue professionnel, c’était un véritable challenge que de partir de zéro dans un nouvel établissement. C’est vrai qu’à la base, la transition énergétique n’est pas du tout mon domaine, mais par rapport au commerce de la pièce détachée, j’ai eu l’impression que j’allais avoir un rôle à jouer, me permettant de me sentir utile pour nos enfants, pour notre environnement, pour la planète. Ce qui m’a stimulé, c’est de faire quelque chose qui ait du sens plutôt que de vendre pour faire du chiffre.

En quoi consiste votre travail à l’Agence ?

E. C. : Le rôle principal de l’assistante de direction, c’est d’être la première collaboratrice du directeur et du directeur adjoint, avec bien sûr la gestion de leurs agendas et la rédaction de courriers. Mais j’ai d’autres missions, comme l’organisation des conseils d’administration : l’envoi des convocations, l’organisation des séances, et le suivi administratif des textes votés. Je m’occupe aussi de la coordination de l’information et de la communication en interne et externe. À l’ACE, depuis que j’y suis j’apprends beaucoup, tous les jours. Enfin, l’une de mes missions à l’agence concerne la partie ressources humaines avec, entre autres, le suivi du recrutement et des besoins en formation des agents.

D’un point de vue personnel, quelles sont vos priorités en termes de transition énergétique ?

E. C. : J’avoue que lorsque j’ai commencé à l’Agence, j’avais l’impression de débarquer et de ne rien connaître. Mais je me suis vite rendu compte que, si la transition énergétique passe d’abord par des projets qu’il faut voir sur le long terme, j’y ai été sensibilisée depuis l’enfance. Je me suis aperçue que cela passait d’abord par une éducation et par les bons comportements. Depuis toujours j’ai appris à ne pas gaspiller, ne pas sur-consommer. Avec une éducation comme celle-ci, nous pouvons être acteur à notre petite échelle et au quotidien dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Il n’est jamais trop tard pour réagir et je crois que la transition énergétique doit être accessible à tout le monde. J’y ai été sensibilisée dès mon plus jeune âge sans m’en apercevoir. Depuis quelques mois, je participe au déploiement de la communication à l’agence. Des supports pédagogiques comme des vidéos tutoriels sur les écogestes du quotidien et des infographies animées pour informer de ce qui « bouge » en Nouvelle-Calédonie sont en ligne, et d’autres en cours de production. Ce sont vraiment de bons supports de vulgarisation pour les novices comme je l’étais, mais qui se sentent concernées par la transition énergétique et j’espère qu’ils seront toujours plus nombreux !